Réfléchir, c'est déranger ses pensées [ Libre ]

Nombre de messages : 29 Date d'inscription : 19/02/2009

Il ne pleuvait pas, comme depuis deux jours. Mais ce qui n'empêchait aucunement la forêt d'être humide, froide. Les fous et superstitieux ne se risquerait jamais de pénétrer dans le bois, de peur de voir apparaître devant une forme ecthoplasmique devant eux, ayant la forme de Juliet Borning. L'humidité l'opressait, les arbres se ressemblaient tous. Tournant la tête à droite et à gauche, sans savoir où poser les yeux, elle se ressaisit, en proie d'une peur incontournable. Ce n'était peut être pas une si bonne idée de venir ici.

Mais ce genre de choses surnaturels n'existaient pas, il était entièrement impossible qu'elles le fussent d'ailleurs. Elle était rageuse, comme le ciel qui menaçait. Mais sa menace était moins forte que l'explosion des nerfs de Lizzy. Elle s'était obligée à venir traîner dans ce coin, comme une obligation auquel il fallait obéir sans tarder plus. Elle soupira, et son soupir parût se répéter en un echo dans sa tête. Dans le silence de laforêt, il n'y avait que le bruit doux des gouttes de pluies tomant sur le sol boueux, comme un cliquetis. On entendait aussi les animaux hauts perchés sur des branches qui sautaient de branches en branches. Lizzy se retourna, persuadée d'avoir entendu des bruits de pas. Elle tourna sur elle même, trébucha sur une branche et se retrouva à terre. Elle sourit, éclata d'un rire tonitruant et reprit son chemin, incertaine de là où elle se rendait exactement. Elle se frappa le front de sa paume, très soudainement et émit un grognement. Vérifia l'heure sur sa montre et reprit sa route. Elle avait le temps, un temps précieux. Elle aperçut alors le chemin qui menait à la route, hors de la forêt, vers là où Juliet avait été retrouvée. Lizzy souria, mais rebroussa chemin, tournant les talons rapidement. Elle marcha une bonne demi-heure, comme menée par ses jambes. Elle trébuchait parfois, mais la végétation dense lui permettait de se rattraper aux troncs des arbres. Lizzy doutait que la présence de quelqu'un d'autre, sûrement rêvait-elle. Elle s'assit, fatiguée par ce chemin sans fin. Elle entendit le rugissement de moteurs, elle devait se trouver près de la route. Elle se perdit dans la contemplation de la végétation.

» J'ai besoin d'un mentor. (Libre)